C’est notre premier jour de pluie, il n’y a eu qu’à peine une heure d’averse légère au départ de l’étape avant de retrouver les routes séchées du nord grec vers Kavala, en contournant Thessalonique.
Les motos se portent bien, les motards et motardes sont radieux, cette première partie du FRANCE PERSE est au beau fixe, le long d’un itinéraire soigné et fait sur mesure pour nos amis motards.
À Kavala nous partageons un bon moment de rigolade sous la tente d’un restaurant de pêcheurs sur la jetée, accompagné d’un orage lourd d’eau.
Mais le lendemain, tout a séché, nous repartons pour la dernière ligne droite vers Istanbul.
C’est une étape de liaison mais qui garde son charme avec ses petits écarts, comme la visite d’une église orthodoxe planquée sur une île du parc Macédoine à 50 kilomètres à l’est de Kavala.
Le passage de la douane greco-turque se passe bien, les papiers sont en règles et je reste à l’arrière du convoi avec nos amis australiens Tony et son père Alois, pour les aider à appréhender le trafic intense d’Istanbul, surtout pour notre ami NAKINBRA.
À Istanbul, nous retrouvons les 7 équipages, dont on a fait envoyer les motos par camion jusqu’ici.
Jeudi, nous vivons à nouveau un gros tremblement de terre à Istanbul du haut de notre hôtel en bord de mer, ça secoue beaucoup ici.
Le groupe a grossi, nous sommes désormais 34 motos pour une cinquantaine de motard(e)s.
Le jour de repos à Istanbul est aussi le jour du briefing général pour tous pour la 2ème partie du voyage : planning, sécurité, pilotage, activités, blagues et logistique.
On a hâte de prendre la route vers la Cappadoce, l’Est Turc et l’Iran !